Aujourd’hui à l’ère de la communication numérique, il est quasiment impossible de communiquer sans utiliser les émoticones, ces petits dessins numériques qui accompagnent tous nos messages. Lorsqu’on sait que l’écriture est née avec les hyéroglyphes utilisés en Egypte Ancienne avant de simplifier pour que le monde moderne retourne à ces dessins pour communiquer, cela donne matière à penser ! C’est pour cela que dans mon roman, j’ai inventé le concept « émoglyphe », un mariage ingénieux entre les émoticones et les hiéroglyphes pour rappeler l’évolution cyclique de la communication humaine.
Loin dans le passé, les systèmes d’écriture utilisant des dessins comme les hiéroglyphes ou le cunéiforme ont été utilisés par les anciennes civilisations pour transmettre des informations. Souvent inscrits dans la pierre ou sur des papyrus, ces symboles iconiques ont été les premiers sytèmes d’écritures. Cependant, plus le temps passait, plus la nécessité de simplifier la communication s’est imposée aux humain. C’est ainsi que les alphabets que nous utilisons aujourd’hui pour communiquer sont nés au fil du temps.
Or cette simplification a débouché sur une simplication dans la manière de transmettre les idées, rendant complexe l’expression de certaines pensées et émotions. Cela me rappelle cette phrase d’Orwell :
« Si la pensée corrompt le langage, le langage peut aussi corrompre la pensée ».
C’est bien pour cela qu’avec l’irruption des technologies numériques et des réseaux sociaux, les émoticônes ont émergé comme une alternative moderne pour exprimer des émotions à distance. Les visages souriants, les pouces en l’air et autres symboles sont devenus des moyens universelles pour montrer nos sentiments en ligne. C’est ici que l’idée des émoglyphes prend tout son sens.
Comme l’indique son étymologie, par le néologisme, Les émoglyphes, je cherche à fusionner les émoticones et leurs lointains ancêtres, les hiéroglyphes. Bien que la technologie ait transformé la manière dont nous communiquons, elle revient aussi aux racines primitives de l’écriture. Cela illustre comment l’évolution de la communication suit parfois une trajectoire circulaire plutôt que linéaire.
En conclusion, les émoglyphes incarnent le caractère cyclique de l’évolution de la communication humaine. À travers la combinaison des émoticones et des hiéroglyphes, ce concept met en lumière la manière dont les modes de communication, bien que modifiés par la technologie, peuvent refléter des principes fondamentaux qui traversent les âges. Les émoglyphes nous rappellent nous rappelle que l’essence de la communication humaine reste inchangée : partager nos pensées, nos émotions et nos histoires.
