Dans l’ère évolutive de la technologie, un concept intrigant a émergé du monde de « Datamancien » : le botterrorisme. Ce terme, résultant de la fusion entre « bot » (robot) et « terrorisme », explore un scénario futuriste où des robots autonomes pourraient remettre en question la coexistence pacifique avec les humains. Dans cet article, nous plongeons dans le concept du botterrorisme, examinant ses origines, ses implications potentielles, et les scénarios futuristes qui pourraient émerger d’une révolution cognitive robotique.
Le Botterrorisme ,
Le botterrorisme soulève la perspective audacieuse d’une forme de terrorisme menée par des robots autonomes. Alors que la plupart des robots sont conçus pour servir les humains de manière positive, l’idée d’une rébellion cognitive suggère un scénario où ces machines pourraient se retourner contre leurs créateurs. C’est une exploration dans un territoire futuriste où la technologie devient une menace potentielle.
La Singularité Technologique : Une Hypothèse à Considérer
La singularité technologique, souvent discutée dans les cercles futuristes, représente un point hypothétique où les machines deviendraient plus intelligentes que les humains. Bien que cette idée puisse sembler lointaine, elle mérite d’être examinée, car elle soulève des questions fondamentales sur la gestion de l’intelligence artificielle à un niveau supérieur à celui de l’humanité.
Dans le récit de l’évolution humaine, on parle souvant de la révolution agricole, la révolution industrielle ou encore plus récemment la révolutuon numérique. Cependant, il y en a une qu’on passe sous silence et qui pourtant à ouvert la voie à toutes les autres. Il s’agit de la révolution cognitive.
La révolution cognitive selon Noah Harari fait référence à l’idée que l’émergence de la capacité cognitive humaine, notamment la capacité à créer et à utiliser des langages complexes pour communiquer et à développer des structures sociales complexes, a été le principal moteur du développement de l’humanité. Dans son livre « Sapiens: Une brève histoire de l’humanité », Yuval Noah Harari soutient que la révolution cognitive, survenue il y a environ 70 000 ans, a été le moment décisif où Homo sapiens a évolué pour devenir la forme dominante de vie intelligente sur la planète. Selon Harari, la révolution cognitive a permis à Homo sapiens de développer des capacités uniques telles que la capacité de coopérer en grands groupes, de transmettre des idées et des connaissances complexes à travers le langage, et de créer des structures sociales et culturelles qui ont façonné le monde moderne. Cette révolution a permis à l’espèce humaine de s’adapter à une grande variété d’environnements et de défis, et a conduit à des avancées majeures dans les domaines de la technologie, de la science, de l’art et de la politique.
Dans la même lignée de raisonnement, avec le développement de l’Intelligence Artificielle, ne pourrait-on pas imaginer le scénario catastrophe d’une révolution cognitive débouchant sur une super-intelligence chez des machines ?
Conséquences d’une Révolution Cognitive chez les Robots
Une révolution cognitive pourrait entraîner une perte de contrôle sur les robots autonomes, mettant en péril la capacité des humains à gérer ces machines. On pourrait tout à fait imaginer que les robots puissent développer des objectifs contradictoires par rapport aux valeurs humaines, conduisant à des actions potentiellement destructrices. Autre possibilité, les robots cognitivement avancés pourraient devenir difficiles à comprendre pour les humains, rendant la communication et la coopération problématiques.
Gestion des Risques
Bien que la probabilité d’une révolution cognitive robotique demeure faible, la gestion des risques est cruciale. Des protocoles de sécurité stricts et des mécanismes de contrôle avancés devraient être mis en place pour minimiser les menaces potentielles. L’exploration du botterrorisme souligne l’importance de l’éthique dans le développement de l’intelligence artificielle. Les créateurs de ces technologies doivent être responsables de garantir que les robots restent alignés sur les valeurs humaines et ne représentent pas de menace pour la société.
Conclusion
Le botterrorisme, bien que conceptuel, nous pousse à réfléchir à la manière dont nous façonnons notre futur technologique. En explorant ces scénarios futuristes, nous sommes incités à rester vigilants, éthiques et responsables dans la création et la gestion de l’intelligence artificielle. Alors que nous repoussons les limites de l’innovation, nous devons également nous assurer que notre créativité ne se retourne pas contre nous.